12 août – Enoshima : un dernier souffle de mer et de spiritualité

Aujourd’hui, on quittait Tokyo pour une parenthèse salée, sur l’île d’Enoshima. En descendant à la gare, l’air marin se faisait déjà sentir. Nous avons emprunté le long pont qui relie le continent à l’île, offrant une vue superbe sur la baie. Le pas était léger, entre excitation et curiosité, en approchant de ce haut lieu spirituel et touristique.

Notre première halte fut au sanctuaire Enoshima-jinja, niché dans une végétation luxuriante. Les torii rouges et les clochettes tintaient doucement au vent. Dédié à la déesse Benzaiten, protectrice de la mer, ce lieu respirait la sérénité. Nous avons pris le temps de gravir les sentiers menant au Sea Candle, l’observatoire emblématique de l’île. Là-haut, la vue panoramique sur la baie de Sagami nous a coupé le souffle. Le vent marin soufflait fort, faisant danser nos cheveux et ajoutant une sensation de liberté. Entre les nuages qui glissaient rapidement dans le ciel, le Mont Fuji apparaissait par instants, majestueux et presque mystérieux, comme s’il jouait à se cacher derrière le voile blanc.

Pour le déjeuner, nous avons décidé de nous éloigner de la foule. Dans une petite ruelle discrète, nous avons trouvé un restaurant sans prétention, mais au charme fou. Le menu : un mélange savoureux de poisson blanc frit, riz parfumé, soupe miso, salade de fruits fraîche et boissons avec thé. Simple, généreux, et pour un prix presque dérisoire. Une vraie pépite.

En fin d’après-midi, nous avons quitté Enoshima, direction Kamakura, puis repris la ligne JR jusqu’à Tokyo. Le train filait dans le crépuscule, ramenant avec lui les images de la mer et du sanctuaire.

À 19h, nous étions de retour à Shinjuku. Pour terminer la journée en douceur, nous avons opté pour un dîner tranquille. Menya Musashi et ses ramen copieux nous tentaient, tout comme les petites échoppes d’Omoide Yokocho, éclairées par des lanternes et baignées d’une ambiance chaleureuse. Une fin parfaite pour une journée riche en découvertes.


Les plus belles fins ne font pas de bruit. Elles murmurent. Elles se glissent dans les creux. Elles s’enroulent autour du cœur, doucement. Comme Enoshima au matin et ce dernier bol de ramen partagé à trois, dans la chaleur de Tokyo.

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