Réveil sans réveil. La lumière douce filtre à travers les rideaux de notre appart’ à Sakuragawa, et pour la première fois depuis le vol, on se sent… reposés. On prend le temps : douche, petits bavardages, baskets aux pieds. Aujourd’hui, cap sur une Osaka plus gourmande, plus intime.

Vers 10h, on quitte l’appart direction le Kuromon Ichiba Market. À peine sortis de la station Nipponbashi, les odeurs nous happent : grillades, poisson cru, sucré-salé mélangé dans l’air chaud du matin. On goûte tout — takoyaki, mochi, sashimi fondant, brochettes de bœuf wagyu qui fondent sous la dent. On se pose un instant au centre du marché, là où quelques tables permettent de reprendre son souffle au milieu du tumulte.

11h45, cap sur le passé impérial de la ville : direction Osaka Castle. Le métro nous y mène en une quinzaine de minutes. En sortant à Tanimachi 4-chome, on achète une boisson fraîche et quelques onigiri à emporter. Le château se dresse dans toute sa majesté au milieu du jardin Nishinomaru, avec ses douves, ses remparts et son aura de carte postale. On ne fait pas la visite intérieure (trop de monde), mais on prend le temps de flâner dans le parc, de faire des photos en famille.

13h45, nouveau décor : Shinsekai, quartier rétro à souhait. Dès notre arrivée à Ebisucho Station, le changement d’ambiance est total. Les enseignes sont vieilles, mais pleines de charme. Les néons clignotent comme dans les années 60, et la Tsutenkaku Tower se dresse comme un totem d’un autre temps.

On poursuit avec Den Den Town, le quartier geek d’Osaka. Moins célèbre qu’Akihabara, mais tout aussi fascinant. Des boutiques pleines de figurines, de consoles, de gadgets à n’en plus finir. On se rafraîchit dans un magasin climatisé aux néons violets. Le contraste avec l’extérieur est saisissant.

Pour le dîner, retour dans notre quartier faire quelques provisions dans le Kombini du coin. On se prend quelques plats préparés pour ce soir (ça fera l’affaire !) et quelques Onigiri pour demain à l’expo Universelle.

On rentre tranquilles vers 20h. Les jambes sont lourdes et les esprits calmes. Deux jours à peine, et on est déjà bien accrochés à cette ville.

Il y a des jours où tout s’aligne sans effort. Où chaque détour devient une aventure. Où le passé, le futur, et le plaisir simple d’une brochette tiède de bœuf wagyu suffisent à faire battre un cœur de voyageur. Osaka, tu sais y faire.