19 juillet – Journée enchantée sur l’île sacrée de Miyajima : entre spiritualité, nature et gastronomie

Le jour se lève doucement sur Miyajima. Pas un bruit, ou presque. Juste les pas feutrés des cerfs qui se promènent en liberté, les premiers bateaux qui glissent sur une mer encore endormie, et nous, les yeux à moitié ouverts, un peu flottants. L’île semble retenir son souffle.

On sort vers 8h30 pour une petite balade matinale avant que les foules débarquent. Brume légère, ruelles désertes, et ce torii flottant toujours aussi majestueux, qui semble léviter sur l’eau.

La matinée se poursuit avec les classiques : le sanctuaire Itsukushima, où l’air semble plus dense que d’habitude ; puis le temple Daisho-in, plus en retrait, plus spirituel. Les escaliers bordés de petites statues, les moulins à prières qu’on tourne du bout des doigts, la mousse sur les pierres… On parle moins, on observe plus. Tyler grimpe partout, teste chaque escalier comme une mission secrète.

On finit par une halte sur Omotesando pour quelques souvenirs : momiji manju, T-shirt et goodies locaux.

En début d’après-midi, le trajet retour vers Himeji prend son temps : ferry, train jusqu’à Hiroshima, puis Shinkansen vers l’ouest. On arrive vers 16h, un peu fatigués, mais contents de prolonger la magie.

Le château de Himeji, surnommé “le héron blanc”, se dresse fièrement sous le soleil. On arrive juste avant la fermeture — trop tard pour visiter l’intérieur, mais juste à temps pour en faire le tour. On longe les douves, on s’arrête devant les meurtrières qui fascinent Tyler, on admire les toits empilés avec une précision géométrique.

On laisse le château derrière nous pour une balade dans les grandes rues commerçantes. Un peu plus loin, dans un petit square, on tombe sur un match de basket 3×3. Une scène de vie simple, inattendue, vivante. Un contraste parfait avec la solennité de la forteresse.

À 18h, retour à Osaka. Le Shinkansen nous ramène à la ville comme si rien ne s’était passé. Mais on sait qu’au fond, on a vécu quelque chose de rare aujourd’hui.

Miyajima nous a enveloppés. Himeji nous a émerveillés. Et moi, je rentre avec l’impression d’avoir effleuré deux époques en une seule journée.

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(Bonus) petite histoire insolite :

En arrivant ce soir j’avais oublié mon sac à dos dans le métro. Un sac pas comme les autres : souvenirs, clés d’appart, enveloppe… bref, tout sauf remplaçable.

Chargé de mes valises, un peu sonné, je me précipite au guichet. Le chef de gare ne parle pas un mot d’anglais. Merci Google Trad… Il me pose plusieurs questions, note des infos… puis me demande d’attendre.

30 minutes passent. Longues. Puis la bonne nouvelle tombe : mon sac nous attend au terminus.

Encore 30 minutes de trajet, un brin de suspense, et là… miracle. Sac intact, tout est là.

Un peu de stress, beaucoup de soulagement. Et une belle piqûre de rappel : on est au Japon. Le pays du respect, de l’honnêteté… et des sacs à dos qui retrouvent leur chemin.

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