Le 29 juillet, c’est ce genre de journée qu’on vit comme un souffle. Une parenthèse. On ne court plus, on n’attend pas encore. On est juste… là. Encore à Nagoya, pour quelques heures, avant de tourner une nouvelle page. On savoure ces derniers instants.

Après un petit déjeuner tranquille à l’hôtel, on prend le métro direction Shiyakusho Station. Quelques minutes plus tard, on est devant le Château de Nagoya. Imposant, élégant, chargé d’histoire. Les douves encore pleines d’eau, les remparts, les arbres centenaires qui veillent.

En sortant, on traverse le Meijo Park, à deux pas. L’air est chaud, mais sous les arbres, c’est agréable. On s’assoit un moment. Pas pour faire une pause. Juste pour regarder.

Vers midi, direction le quartier Osu. Changement total d’ambiance. Ici, ça vit, ça grouille. On s’installe dans une petite cantine chaleureuse, typiquement japonaise. Au menu : un donburi généreux au porc pané croustillant pour moi, et des tempura de crevette dorées à souhait pour Bélinda et Tyler. C’est simple, chaud, réconfortant.

On enchaîne avec une visite au temple Osu Kannon. L’encens flotte, les fidèles s’inclinent. Le bâtiment est rouge, massif, vivant.

Puis on se laisse porter dans le labyrinthe de la Osu Shopping Street. Ruelles pleines de vie, de bruits, de parfums. Gashapon, boutiques de figurines, étals de melon pan et de bubble tea. Tyler enchaîne les mini-capsules Pokémon, Bélinda se laisse tenter par une pair de basket. Moi, je me balade sans but précis, juste heureux d’être là, entre deux époques.

Le soir venu, on retourne vers Sakae, avec une seule envie : un dîner simple mais savoureux. On s’attable dans une izakaya animée. On commande des bols de ramens au porc, fumants et généreux. Tyler dévore ses gyoza croustillants avec du riz.

Ce soir, tout semble ralentir. Ce n’est pas une fin, mais un pivot. Demain, on ne visite plus, on s’élève. Le Mont Fuji nous attend, avec ses promesses de silence, d’effort et de beauté brute.

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