
Il est un peu plus de 8h30 quand on quitte notre appartement de Fujiflats, les jambes encore un peu lourdes de la veille, mais les esprits déjà tournés vers l’idée de chiner. Ce matin, on part sans objectif précis, sans « top 10 » en tête, sans temple ou musée à cocher. On veut juste se laisser surprendre, déambuler, fouiller dans le passé. Direction Asakusa, pour découvrir une autre facette de Tokyo : celle qui se cache derrière les objets oubliés, les tasses ébréchées, les estampes patinées et les jouets d’un autre temps.
Le trajet est simple, presque devenu automatique à force de l’emprunter. JR Chuo Line jusqu’à Kanda, puis on glisse sur la ligne Ginza. En moins de 35 minutes, on émerge à Asakusa. Le ciel est clair, la chaleur douce encore, et l’agitation touristique autour de la porte Kaminarimon ne fait que commencer.
Mais aujourd’hui, on ne se jette pas tout de suite dans la foule de Nakamise. On bifurque vers la gauche, on traverse Kaminarimon Dori, et on passe derrière le bâtiment de l’office de tourisme, direction le temple Asakusa Honganji. Là, sous les grands arbres et autour de la placette de pierre, les premiers stands du Oedo Antique Market sont déjà installés.
L’atmosphère est tranquille. Pas de cris, pas de musique forte. Juste le bruit des objets qu’on déplace, du tissu qu’on replie, des discussions en sourdine entre vendeurs et chineurs.
On avance lentement, stand après stand. Il y a des kimonos d’occasion accrochés à des portiques improvisés, flottant au vent comme des fantômes élégants. Des sabres rouillés, des jouets à friction, des lanternes en papier plié, des vases trop fragiles pour voyager mais qu’on regarde longtemps. On ne cherche pas à faire des « bonnes affaires ». On cherche le charme. L’âme. Et on la trouve partout.
Vers 10h30, les stands se densifient et le temple Senso-ji commence à nous appeler doucement. On se promet d’y revenir sur le chemin du retour. Peut-être pour cette estampe qu’on n’a pas osé prendre. Peut-être juste pour une autre boucle tranquille, dans cette ruelle hors du temps.


Direction Denboin-dori, ruelle calme et ombragée où l’on découvre lanternes, objets artisanaux et kimonos brodés. Bélinda y déniche quelques vêtements à prix tout doux… une vraie aubaine !
Et parce qu’un voyage au Japon ne serait pas complet sans une glace au matcha, direction Suzukien : 7 niveaux d’intensité, du plus doux au plus corsé. On opte pour un niveau 3. Matcha, douceur, fraîcheur. Le combo parfait.
Le retour vers Shinjuku se fait en douceur, dans le calme du métro. Le contraste avec le matin est frappant : ce n’est plus un quartier qu’on découvre, c’est une émotion qu’on ramène avec soi.
Asakusa, c’est Tokyo qui prend son temps. C’est la mémoire vivante de la ville, entre encens, jeux d’enfant, et glace au matcha fondant sous le soleil.
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Coucou,
Je vois que Belinda s’est fait plaisir dans les stands ce dimanche.
Comme je la comprends !
Et pour vous 3, le plaisir de la glace…. à déguster.
Bonne continuation.
Bises.
Mum
coucou
Avec toutes ces boutiques.
je pense aussi que Belinda doit ce régalée.
Et toi Greg je pense que ta valise sera bien remplie aussi à ton retour avec de nouveaux vêtements .
profitez bien.
pleins de bisous à tous.
M ama