31 juillet – Fuji-Q Highland : cris, rires et ninja en famille au pied du Mont Fuji

On se lève tôt ce matin-là. Pas pour courir après un train ni visiter un temple, mais pour quelque chose de plus inattendu : une journée entière dédiée aux cris, aux jeux et à la joie brute. Fuji-Q Highland nous attend, et Tyler est déjà debout, habillé, les yeux brillants. Il connaît le nom des attractions par cœur.

Petit passage express au konbini, comme souvent ici. Un onigiri au saumon pour moi, un sandwich aux œufs pour Bélinda, des biscuits Pokémon pour Tyler. On avale ça debout, en regardant les nuages danser autour du Fuji. Le train arrive. Direction le parc.

À l’entrée de Fuji-Q, il y a cette petite tension joyeuse qu’on retrouve dans tous les parcs d’attractions du monde. Une fébrilité qui monte avec chaque pas. On récupère nos billets, la file est courte, l’heure est parfaite. Il est à peine 9h. On entre.

Premier arrêt : le Fuji Konoha Hidden Village. C’est tout un univers autour des ninjas, et Tyler entre dans son rôle avec un naturel déconcertant. Un vrai décor de film. On enchaîne avec les ateliers : lancer de shuriken, parcours de discrétion, jeu de tir interactif… Et là, surprise : Tyler explose le score du jour. Fier comme un shōnen héros, il repart avec des étoiles plein les yeux. C’est exactement le genre de moments qu’on espérait vivre ici.

Midi approche, l’estomac appelle. On sort nos onigiri achetés la veille, bien emballés, prêts à l’emploi. Pose tranquille sur un banc à l’ombre, à l’écart du tumulte du parc. Un peu de calme, un peu de fraîcheur, et surtout, le Mont Fuji en toile de fond. Instant simple, mais parfait.

Entre deux attractions, on retourne plusieurs fois à The Impossible Game, cette salle de mini-défis aussi tordus que malins. Vitesse, logique, réflexes… tout est mis à l’épreuve. On rigole, on râle, on réessaie. Pas de victoire cette fois, mais un bon moment de concentration… et de fous rires en famille.

L’après-midi s’adoucit avec une pause gourmande bien méritée. Matcha bubble tea pour Bélinda et moi, glace vanille pour Tyler, et quelques brochettes de dango sucrés — ces petites boules moelleuses comme des shamallows japonais. On flâne dans les boutiques, entre snacks loufoques et peluches délirantes. Petits plaisirs, grands sourires.

Après un dernier tour dans la boutique souvenirs, on sort du parc, fatigués, mais avec cette belle fatigue des journées pleinement vécues.

Ce soir, on s’attable dans un petit resto de barbecue japonais, tout près de notre maison. Ambiance chaleureuse, fumée légère au-dessus des grills. On fait griller de fines tranches de bœuf wagyu, fondantes et pleines de saveur. Tyler revit ses exploits de la journée. Nous, on savoure — la viande, et le moment.

Une journée comme un grand cri de joie. Fuji-Q n’est pas seulement un parc. C’est un terrain de jeu entre rires d’enfants, sensations, et liens qu’on renforce sans avoir besoin de parler. Ce soir, le Mont Fuji n’était plus seulement un paysage. Il était un spectateur bienveillant de nos bonheurs.

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2 réflexions sur « 31 juillet – Fuji-Q Highland : cris, rires et ninja en famille au pied du Mont Fuji »

  1. Voici une formidable journée pour Tyler à raconter aux copains à la rentrée.
    Que de souvenirs !
    Bonne continuation pour la suite.
    Bises.
    Mum

  2. coucou
    Que des sourires et de la joie.

    on voit que vous êtes heureux dans votre univers….

    pleins de bisous

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