Ce matin, direction Ikebukuro pour une session shopping ! J’ai déniché une paire de Nike Air Max à seulement 60 €, une vraie affaire. L’ambiance du quartier était vibrante, entre grands magasins et ruelles pleines de surprises. On a aussi exploré le plus grand gachapon du monde, avec plus de 3 000 machines : un paradis pour les collectionneurs ! Chaque capsule révélait un petit trésor. Une matinée fun, urbaine et pleine de trouvailles.

En plus des machines à gacha, il y’avait des arcades, et pour la petite histoire il y a 12 ans lors de mon premier passage à Tokyo je rêvais de jouer à ces fameuses machines d’arcade à cartes, sans en avoir les moyens. Aujourd’hui, je suis de retour, avec mon fils de 12 ans qui adore aussi ce genre de jeux vidéos d’arcades. Je lui ai donc acheté les cartes que je n’avais pas afin qu’il puisse y jouer. Mon rêve d’hier devient un moment magique partagé avec lui. Une boucle se ferme, avec le sourire.

Cette après-midi, on quitte l’agitation tokyoïte pour une parenthèse douce et merveilleuse dans l’univers poétique du Studio Ghibli. Direction Mitaka, entre verdure, calme et féérie. Le Mont Fuji est loin derrière, mais la magie, elle, est toujours là – et prend aujourd’hui la forme d’un Totoro géant, d’un robot silencieux et d’un soupçon de nostalgie heureuse.

Le musée Ghibli apparaît, recouvert de lierre, comme une maison vivante. À l’entrée, le robot géant du Château dans le ciel veille silencieusement. On entre. On ne prend pas de photos de l’intérieur (c’est interdit), mais chaque pièce devient une image gravée dans la mémoire : le bureau de Miyazaki, les piles de croquis, le chatbus géant pour les enfants, le petit cinéma Saturne avec son court-métrage exclusif, les escaliers qui tournent comme dans un rêve. C’est une immersion totale.

En fin de journée, on reprend tranquillement le train pour Shinjuku. La nuit est douce, un dernier matcha latte glacé près de la gare, un regard vers les néons de Shinjuku… et un sourire, en pensant à Totoro, là-bas, dans la forêt.

Le Musée Ghibli ne se visite pas. Il se ressent. Comme un rêve qu’on ne veut pas quitter.

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