Pendant que Bélinda et Tyler profitaient d’une matinée de repos bien méritée, j’en ai profité pour passer chez un petit papy barbier, véritable maître du rasoir façon samouraï. Un moment authentique, précis, presque cérémonial. Rien de tel pour se sentir frais, léger, et prêt à reprendre l’aventure.

Direction ensuite vers Akihabara. À peine sortis de la station, c’est comme entrer dans une autre dimension. Les immeubles sont couverts d’illustrations géantes, les sons électroniques s’échappent des vitrines, les enseignes scintillent comme dans un jeu vidéo. Tyler ouvre grand les yeux. Moi aussi.

On commence par Yodobashi Camera. Huit étages. Écrans partout. Robots, appareils photo, fauteuils massants et stands VR… on y reste plus d’une heure sans voir le temps passer.

Puis cap sur une salle SEGA. On essaie un jeu de rythme où il faut taper sur des tambours. C’est un chaos musical, mais on rit comme des gamins.

Retour à Shinjuku en fin de journée. Le ciel commence à se teinter de rose. On se dirige vers Uobei Sushi. L’intérieur est épuré, presque clinique. On s’installe devant nos tablettes. Les commandes partent, les sushis fusent sur des rails. Tyler est aux anges. Moi aussi. Le saumon rôti fond en bouche, les crevettes sont parfaites. On essaie de tout goûter. Le système est tellement fluide qu’on se surprend à commander “juste un dernier”.

En sortant, on passe par un konbini. On prend un dessert au matcha, une boisson fraîche, quelques snacks pour demain. On marche lentement dans les ruelles. Tokyo scintille.

Entre un rasoir affûté, un tambour de jeu vidéo et un sushi lancé à pleine vitesse, Tokyo nous a encore montré son sens du spectacle. C’était une journée comme un jeu d’arcade : pleine de surprises, de rires… et d’envie d’y rejouer.

ps: désolé mais on n’a pas beaucoup de photos pour cette journée car on ne pouvait pas en prendre dans les magasins ni dans la salle de jeux. Donc il n’y aura que des photos de l’extérieur et de nos repas (très important en voyage !)

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