
Le matin de l’exposition, j’avais ce mélange d’excitation et de fierté un peu ridicule : j’avais gagné. Pas au loto. Mieux que ça. Deux fois la loterie des accès prioritaires pour les pavillons les plus convoités de l’Expo Universelle. C’est sur le site officiel que tout s’est joué, quelques semaines avant. J’ai raflé un créneau pour le pavillon du Japon, puis pour Gundam Next Future. C’était écrit : aujourd’hui, c’était pour nous.
Premier arrêt : le pavillon de la Corée. Un bloc géométrique élégant, couleurs douces, design épuré. L’intérieur est à l’image du pays : mélange harmonieux de tradition et de technologie. Des projections 360°, des installations interactives, une salle où des capteurs réagissent à nos gestes. C’est poétique et fascinant, sans jamais forcer l’émerveillement. On ressort un peu ralentis, comme si le temps avait changé d’échelle.
Direction ensuite Gundam Next Future. Là, changement total de décor : un Tokyo du futur, vibrant, palpitant. L’univers Gundam est partout, jusque dans les murs. À l’intérieur, des modèles grandeur nature, des timelines de l’histoire de la saga, des animations de batailles comme si on y était ! Tyler est à fond.


Vers midi, l’Expo commence à chauffer. Le soleil tape. Les pavillons brillent. Et nous, on commence à avoir faim. On repère un espace ombragé avec des bancs en bois clair, sous des parasols tendus entre des arbres. L’endroit est calme, malgré le monde. On déballe nos onigiri achetés la veille, soigneusement emballés dans des feuilles de bambou. Thon-mayo, saumon grillé, umeboshi pour moi. Pas de queue, pas de friture, pas de bruit. Juste un pique-nique simple dans un décor pas si simple. C’est souvent ça, la magie du Japon : te faire croire que le futur se déguste dans une boule de riz mangée en silence.
Une fois rassasiés, reboostés, on décide d’allée visiter le pavillon du Japon. L’architecture est sublime, un entrelacs de bois et de lumière. On passe d’une salle à l’autre comme dans un rêve chorégraphié. Le thème : “Co-create the Future”. Immersion totale. Images flottantes, sons ambiants, réflexions sur l’eau et la nature, et cette sensation étrange que tout est à sa place. Même nous.
Quand on quitte le pavillon, le soleil commence à décliner. D’autres allées, d’autres pavillons, d’autres mondes encore nous attendent. Mais on a déjà reçu ce qu’on était venus chercher : de la surprise, du calme, un peu de beauté, et beaucoup de souvenirs.
Il y a quelque chose d’infiniment intime dans cette idée de visiter le futur à plusieurs. L’Expo nous a tendu un miroir de demain — et ce qu’on y a vu, c’est nous. Mains dans la main. Devant un Gundam. En train de partager un onigiri.
le gâteau moelleux c’est le même qu’au Canada qui était au Macha nan?
alors l’exposition universelle vous avez trouvé ça comment ?
et vous avez vu le pavillon français ?
Oui c’est le même Cheesecake ! Malheureusement il n’y en a pas à Paris.
L’expo s’était vraiment une bonne idée d’y allez, s’était super bien organisé, malgré les 40 degrés on a pas souffert, il y a des bancs partout en masse, de l’ombre partout (ils ont fait une structure en bois énorme qui fait le tour de l’événement), il y a des Brumisateurs géants qui t’asperge en continu . Les files d’attente sont gérées magnifiquement bien (par créneaux de passage).
Par contre on a vu le Pavillon Français de loin … une queue d’au moins 2h, même pas en rêve .