
On quitte Osaka ce matin avec des valises plus légères mais l’esprit déjà chargé de tout ce qu’on a vécu depuis notre arrivée. Direction Hiroshima, une étape qu’on attendait tous avec un mélange de respect, de curiosité et de silence intérieur.
On quitte Osaka ce matin avec des valises plus légères mais l’esprit déjà chargé de tout ce qu’on a vécu depuis notre arrivée. Direction Hiroshima, une étape qu’on attendait tous avec un mélange de respect, de curiosité et de silence intérieur.
On démarre la journée tôt, direction Kyoto pour assister au Saki Matsuri, l’un des grands moments du Gion Matsuri. Le trajet est fluide : métro jusqu’à Shin-Osaka, puis Shinkansen jusqu’à Kyoto. Le genre de voyage express qui rend tout possible au Japon.
Le matin de l’exposition, j’avais ce mélange d’excitation et de fierté un peu ridicule : j’avais gagné. Pas au loto. Mieux que ça. Deux fois la loterie des accès prioritaires pour les pavillons les plus convoités de l’Expo Universelle. C’est sur le site officiel que tout s’est joué, quelques semaines avant. J’ai raflé un créneau pour le pavillon du Japon, puis pour Gundam Next Future. C’était écrit : aujourd’hui, c’était pour nous.
Réveil sans réveil. La lumière douce filtre à travers les rideaux de notre appart’ à Sakuragawa, et pour la première fois depuis le vol, on se sent… reposés. On prend le temps : douche, petits bavardages, baskets aux pieds. Aujourd’hui, cap sur une Osaka plus gourmande, plus intime.
Arriver au Japon un 14 juillet, c’est un drôle de clin d’œil. Alors que la France défile sous un ciel bleu-blanc-rouge, nous, on atterrit à Osaka sous une chaleur humide et enveloppante, avec cette excitation un peu floue qu’on a quand le voyage devient enfin réel.